L'équipe de France aborde son premier match de l'Euro lundi à Zurich avec une méfiance non feinte, alimentée par les inconnues sur son propre état de forme et sur son adversaire, la Roumanie.
"Comme toutes les équipes qui attendent ce début du championnat d'Europe et qui voient les autres jouer, on n'a qu'une envie, c'est que ça commence. On est dans l'impatience", a déclaré Raymond Domenech dimanche.
"Comme à la veille de chaque grande compétition, tout ce qu'on a préparé et mis en place peut être balayé. On attend avec cette angoisse: est-ce qu'on a fait tout ce qu'il fallait ?" a-t-il ajouté.
Le sélectionneur français possède au moins une certitude: les Bleus seront privés de Patrick Vieira et Lilian Thuram le remplacera dans les fonctions de capitaine.
Blessé à la cuisse gauche le 30 mai, le milieu de terrain a repris l'entraînement et une décision sur sa participation au tournoi sera prise lundi. En son absence, Jérémy Toulalan devrait accompagner Claude Makelele à la récupération.
Base de ses succès depuis plus d'une décennie, le secteur défensif concentre d'ailleurs l'essentiel des interrogations de la France au moment de basculer enfin dans la compétition, après plusieurs jours d'attente dans la brume de l'hôtel Mirador Kempinski près de Vevey.
A 36 ans, Lilian Thuram n'a pas joué régulièrement durant ses deux dernières saisons à Barcelone. A droite, Willy Sagnol cherche à retrouver le rythme de la compétition après une année gâchée par les blessures et, à gauche, Eric Abidal est menacé par l'ascension de Patrice Evra.
L'équipe de France n'entend pourtant pas dévier de sa ligne de conduite: la prime sera encore accordée à la défense.
"Notre force va être au niveau défensif, pour ne pas concéder de but, puis marquer le premier", a rappelé Claude Makelele.
LES ROUMAINS NE SONT "PAS EN VACANCES"
Durant leurs trois matches de préparation, les Bleus n'ont pas encaissé le moindre but. Ils n'en ont pas marqué beaucoup non plus malgré l'affirmation d'un trio offensif prometteur avec Franck Ribéry, Karim Benzema et Thierry Henry.
"On en a gardé quelques-uns pour l'Euro", espérait Domenech mardi soir après le dernier match contre la Colombie.
Ménagé en raison d'un coup reçu lors de cette rencontre, Henry ne s'est pas entraîné avec le reste de l'équipe samedi. Il a en revanche participé à l'échauffement collectif dimanche sur la pelouse du Letzigrund de Zurich avant l'instauration du huis clos pour la suite de la séance.
Pour les Bleus, l'importance du rendez-vous contre la Roumanie est double: il s'agit non seulement d'entrer du bon pied dans le tournoi mais aussi d'engranger des points avant d'affronter les deux autres adversaires de son groupe C, autrement plus prestigieux: les Pays-Bas et l'Italie.
"C'est une équipe qui ressemble fortement à l'Italie, dans ses qualités, son organisation, son profil", a cependant prévenu Domenech.
Les Roumains n'ont plus foulé les terrains d'une grande compétition internationale depuis l'Euro 2000. Mais ils ont fini en tête de leur groupe de qualifications devant les Néerlandais et se croient capables d'un exploit dans ce groupe C considéré comme le plus relevé du premier tour.
Ils s'appuient sur une défense solide articulée autour de leur capitaine Cristian Chivu et comptent en attaque sur le talent d'Adrian Mutu.
"Nous ne sommes pas ici en vacances", a déclaré l'arrière droit Cosmin Contra. "Notre objectif est d'atteindre les quarts de finale et de pratiquer un beau football dans un groupe prestigieux. Un résultat positif contre la France est essentiel et pourrait nous conduire vers de belles choses."
La France se méfie mais Thuram s'en réjouit: il sait que les Bleus ne sont jamais meilleurs que dans ces situations-là.
"Comme toutes les équipes qui attendent ce début du championnat d'Europe et qui voient les autres jouer, on n'a qu'une envie, c'est que ça commence. On est dans l'impatience", a déclaré Raymond Domenech dimanche.
"Comme à la veille de chaque grande compétition, tout ce qu'on a préparé et mis en place peut être balayé. On attend avec cette angoisse: est-ce qu'on a fait tout ce qu'il fallait ?" a-t-il ajouté.
Le sélectionneur français possède au moins une certitude: les Bleus seront privés de Patrick Vieira et Lilian Thuram le remplacera dans les fonctions de capitaine.
Blessé à la cuisse gauche le 30 mai, le milieu de terrain a repris l'entraînement et une décision sur sa participation au tournoi sera prise lundi. En son absence, Jérémy Toulalan devrait accompagner Claude Makelele à la récupération.
Base de ses succès depuis plus d'une décennie, le secteur défensif concentre d'ailleurs l'essentiel des interrogations de la France au moment de basculer enfin dans la compétition, après plusieurs jours d'attente dans la brume de l'hôtel Mirador Kempinski près de Vevey.
A 36 ans, Lilian Thuram n'a pas joué régulièrement durant ses deux dernières saisons à Barcelone. A droite, Willy Sagnol cherche à retrouver le rythme de la compétition après une année gâchée par les blessures et, à gauche, Eric Abidal est menacé par l'ascension de Patrice Evra.
L'équipe de France n'entend pourtant pas dévier de sa ligne de conduite: la prime sera encore accordée à la défense.
"Notre force va être au niveau défensif, pour ne pas concéder de but, puis marquer le premier", a rappelé Claude Makelele.
LES ROUMAINS NE SONT "PAS EN VACANCES"
Durant leurs trois matches de préparation, les Bleus n'ont pas encaissé le moindre but. Ils n'en ont pas marqué beaucoup non plus malgré l'affirmation d'un trio offensif prometteur avec Franck Ribéry, Karim Benzema et Thierry Henry.
"On en a gardé quelques-uns pour l'Euro", espérait Domenech mardi soir après le dernier match contre la Colombie.
Ménagé en raison d'un coup reçu lors de cette rencontre, Henry ne s'est pas entraîné avec le reste de l'équipe samedi. Il a en revanche participé à l'échauffement collectif dimanche sur la pelouse du Letzigrund de Zurich avant l'instauration du huis clos pour la suite de la séance.
Pour les Bleus, l'importance du rendez-vous contre la Roumanie est double: il s'agit non seulement d'entrer du bon pied dans le tournoi mais aussi d'engranger des points avant d'affronter les deux autres adversaires de son groupe C, autrement plus prestigieux: les Pays-Bas et l'Italie.
"C'est une équipe qui ressemble fortement à l'Italie, dans ses qualités, son organisation, son profil", a cependant prévenu Domenech.
Les Roumains n'ont plus foulé les terrains d'une grande compétition internationale depuis l'Euro 2000. Mais ils ont fini en tête de leur groupe de qualifications devant les Néerlandais et se croient capables d'un exploit dans ce groupe C considéré comme le plus relevé du premier tour.
Ils s'appuient sur une défense solide articulée autour de leur capitaine Cristian Chivu et comptent en attaque sur le talent d'Adrian Mutu.
"Nous ne sommes pas ici en vacances", a déclaré l'arrière droit Cosmin Contra. "Notre objectif est d'atteindre les quarts de finale et de pratiquer un beau football dans un groupe prestigieux. Un résultat positif contre la France est essentiel et pourrait nous conduire vers de belles choses."
La France se méfie mais Thuram s'en réjouit: il sait que les Bleus ne sont jamais meilleurs que dans ces situations-là.
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