dimanche 8 juin 2008

Materazzi rêve de doublé :


Marco Materazzi espère combler le manque au cœur de la défense italienne en l'absence du capitaine Fabio Cannavaro et offrir un doublé remarquable aux Azzurri.

Premier match important
Les champions de monde commencent par affronter les Pays-Bas le 9 juin et pour Materazzi, c'est une chance de peaufiner son palmarès après plusieurs saisons formidables avec le FC Internazionale Milano. Blessé, cependant, le joueur de 34 ans a dû se contenter d'une place de remplaçant avec les Nerazzurri cette saison, ce qui lui a coûté sa place en équipe nationale. Mais les déboires de Cannavaro ont rouvert la porte à l'ancien joueur de l'Everton FC qui souhaite revenir sur les devants de la scène, comme en Coupe du Monde de la FIFA 2006 où il avait remplacé Alessandro Nesta, blessé, au pied levé. "Le coach devra décider si je joue ou non", dit Materazzi. "Je suis dans le groupe, comme en Coupe du Monde, et je devrai saisir ma chance au bon moment. Je me sens autant en forme qu'il y a deux ans et je sais de quoi je suis capable, même si je sais qu'il est possible que je ne joue pas. Mais en faisant partie du groupe, je dois accepter des décisions qui ne sont pas en ma faveur."

"Il a marché"
Bien que Materazzi puisse profiter de la blessure de Cannavaro pour participer à probablement sa dernière grande compétition, il devra toutefois passer devant Giorgio Chiellini, favori, pour être aligné aux côtés d'Andrea Barzagli au milieu de la défense. En tout cas, le joueur surnommé Matrix ne se réjouit pas du malheur de son capitaine. "Fabio a marché ce matin mais sa blessure m'a vraiment choqué", explique-t-il. "Quand il jouait à l'Inter, on s'entendait vraiment bien et ce qui lui est arrivé est horrible."

Ruud très fort
Toutefois, Materazzi jauge déjà le premier adversaire de l'Italie dans le Groupe C et un joueur en particulier : l'attaquant du Real Madrid CF, Ruud van Nistelrooy. "Les Néerlandais sont des adversaires difficiles, bien organisés", analyse-t-il. "Ils vont nous faire courir. Je pense déjà à contenir Van Nistelrooy. Il peut faire mal en un quart de seconde. Je n'ai jamais eu le malheur de jouer contre lui mais je suis prêt à relever le défi."

Grande envie"Je montre toujours la même envie que quand j'ai remporté deux Scudetti et la Coupe du Monde. Je n'ai pas changé, je n'ai jamais été un phénomène et je ne le suis toujours pas. Et moi, ça ne me dérange pas car si c'était le cas, je ne serais pas ici. On travaille dur et on sait qu'on a une montagne à gravir. Mais surtout, on veut vivre une expérience satisfaisante. On est prêts et on a hâte de commencer."

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